Un team building « quand tout va bien » est bien plus rentable
Pour optimiser les coûts d’interventions et favoriser les transferts concrets sur le terrain, agir dans les phases de confiance et d’entente permet d’être beaucoup plus efficace face au prochain obstacle.
Rappelez-vous de ces moments où le sentiment que tout se passe bien, que l’on peut souffler un peu, profiter de ce qui a été mis en place, vivre sans ces multiples toxiques continuels qui nous étouffent et rallongent nos journées… Qu’est-ce qu’il est agréable de constater que la communication est plus facile, que les échanges sont plus spontanés, que les susceptibilités sont pratiquement inexistantes, que les négociations et les échanges d’idées sont plus simples. J’espère pour vous et vos équipes que quelques souvenirs de cet ordre sont encore accessibles à votre mémoire.
Le paradoxe observé est que ces sentiments positifs génère une perception de « cette fois on y est, on a tout juste, ouf ! », ce qui aboutit à une autre croyance : « on a besoin de rien ». Ce qui est vrai… pour l’instant. Ce qui est vrai aussi, c’est que dans cette période, absente de nombreuses contraintes relationnelles, le quotidien semble plus léger. En effet, libéré des tensions inutiles, l’équipe a cette impression de légèreté et d’espace qui génèrent un sentiment de confort bien mérité. Je propose la métaphore d’un bateau qui, au lieu de naviguer à deux doigts de prendre l’eau, se retrouve à sa ligne de flottaison normale parce qu’il s’est libéré d’une partie de sa cargaison inutile. L’équipage attend plus sereinement le prochain chargement et peut profiter de ce moment pour s’occuper du navire avec plus d’efficacité, de confort et de marges de sécurités.
Mais alors, me direz-vous, on se repose quand ? Je reformulerais en suggérant la question « quand sera le meilleur moment ? ». La question est d’évaluer s’il est plus facile de prendre du temps lorsque « tout va bien » ou d’attendre « que tout aille mal » pour s’occuper du fonctionnement de l’équipe ou du management.
Un exemple de décision d’action : un team building. Les actions communément connues sous le nom de team building ou plutôt team reinforcing lorsque l’équipe existe déjà sont un moyen au service de la qualité de la collaboration dans un groupe. Un outil de référence existe sur le marché, le MBTI©. Cet indicateur de préférences comportementales, met en lumière les spécificités de chacun·e avec beaucoup d’humanisme puisque cet indicateur ne met en lumière que les forces naturelles et les possibilités accessibles de développement continu.
Se retrouver face à un effet miroir, une typologie validée par chacun·e, qui aide à comprendre ses propres fonctionnements, ses modes de décisions, ses relations aux autres est déjà une expérience en soi (MBTI-I). Comprendre les différences et nos changements en situation de stress permet de se confronter à nos modes d’adaptations personnels. Affûter l’équipe en clarifiant 20 facettes des profils (MBTI-II) est une nouvelle étape d’excellence très efficace.
Tout ce propos renvoyé aux deux situations « si tout va bien » ou « c’est un mauvais moment » met une évidence en place : agir lorsque tout va bien permet de profiter des espaces et de la confiance comme ressources pour mieux oser observer nos limites et complémentarités. Contribuer au collectif est ambitieux, mais ainsi tellement accessible.
Et si on rate le bon moment ? Tout n’est pas perdu ! Il nous reste toujours l’option d’agir un peu plus tard, mieux vaut tard que jamais, mais ce sera juste un peu plus dur.
Quelques gains majeurs de nos points de vue s’ils sont appliqués
Augmentation de l’intensité de l’estime de soi et de la confiance en l’équipe, stimulation des synergies authentiques et respect spontané entre les acteurs. L’empathie devient plus accessible en situation difficile.
Article rédigé par CDO Consulting/Alain Mounir – 06.07.2017. Egalement publié chez WEKA
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