L’autorité, l’information et la politique sont les trois principaux atouts de pouvoirs actuels. C’est trois pouvoirs montrent pourtant souvent une limite évidente au développement requis des organisations : une latence qui péjore non seulement la créativité, l’intelligence collective mais également la rapidité d’adaptation.
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Le premier pouvoir : la coopération
Elle peut s’exprimer à l’occasion de l’implication de chacun individu dans la personnalisation de sa fonction. Si la fonction trois dimensions présente un cadre défini anonyme, elle doit laisser un espace d’intelligences pour que les talents, les expertises, les meilleures pratiques et les intuitions utiles puissent s’exprimer. La fonction initiale “trois dimensions anonyme” devient alors une fonction individualisée est porteuse de spécificités de chaque individu qui contribue à sa manière au résultat du collectif. Cette coopération alimente le sentiment de contribution à ...
Le deuxième pouvoir : l’intuition.
La volonté bien illusoire de vouloir tout maîtriser dans les détails et un challenge perdu d’avance pour affronter et résoudre la complexité face à laquelle les entreprises se trouvent confrontées. L’ordre de grandeur ou approximation qualitative va compléter les indicateurs rationnels et mesurables qui constituent aujourd’hui les principaux repères de gestion. Notre cerveau passe le plus clair de son temps à évaluer des approximations qui gèrent parfaitement notre vie quotidienne, utilisons donc cette compétence dans le cadre professionnel aussi. Exprimer ses intuitions sert le besoin d’être reconnu...
Le troisième pouvoir : la cohérence.
Confier à un seul leader la responsabilité de rassembler les motivations à agir et les expertises est illusoire. Pourquoi ne pas envisager alors de distribuer de multiples leaderships dans toute l’organisation ? Pour y parvenir : faire clarifier par l’entreprise son propre système de Valeurs culturelles, ou expression intuitive de l’idéal d’entreprise. L’explicitation de cette idéal ne sera par définition jamais atteint, ce qui n’est pas le but. Le but par contre et de donner à chaque cerveau individuel un Sens vers lequel chaque action devrait contribuer au mieux. Ce système de Valeurs devient alors une sorte de médiateur bienveillant pour tous les choix à faire. Chacune et chacun peut s’y référer en tout temps, que ce soit intuitivement ou plus formellement à travers un outil. Cet aspect répond aux besoins d’appartenance et de rôle...
Le quatrième et dernier pouvoir choisi : le cognitif ou processus.
Dans la troisième dimension de la fonction cité précédemment nous avons mentionné la dimension sécurisation du quotidien. Dans cette dimension, chaque individu capable d’exprimer son propre processus opérationnels pourra aussi rédiger ses propres indicateurs intuitifs de performance. Cette lucidité individuelle spontanée ou accompagnée va servir le sentiment de reconnaissance...
Conclusion
Les nouveaux champs d’application d’intelligence artificielle, de big data, ou de solution digitale permettront d’appréhender la complexité généré par l’individualisation, l’intuition, la personnalisation de la fonction, les contributions individuelles au collectif. La prochaine compétences stratégique de demain est probablement d’anticiper grâce à la vision globale et intuitive de la vie d’une organisation, pas seulement sur ses résultats concrets. Lorsqu’ils sont uniquement des indicateurs de “suivis”, ces chiffres ne permettent par définition qu’une conduite “au rétroviseur” ou “en retard”, puisque les résultats doivent exister avant de pouvoir les mesurer. Par contre, piloter le quotidien par le Sens, sur la contribution tangible des actions aux Valeurs culturelles, sur l’intuition concernant les risques et les efforts à mener ou encore à sécuriser le quotidien, permet beaucoup mieux d’anticiper pour rester fidèle à la stratégie choisie ou à bouleverser pour s’adapter juste.
Opemans - Alain Mounir - Clarens, le 16 avril 2019